Des gens qui cherchent à faire un prêt pour acheter un logement, il y en a plein, qu’il s’agisse d’une maison, d’un appartement, d’une résidence secondaire, principale, d’un premier achat… Sauf qu’ils ne savent pas toujours comment trouver les meilleures offres auprès des banques.
C’est là que le courtier intervient, en faisant jouer sa connaissance des taux et en se rémunérant sur ceux-ci
Pour pouvoir devenir courtier en prêt immobilier, une formation est nécessaire. De bons cursus existent (avec aussi la possibilité de les suivre à distance), couvrant la totalité du secteur, et allant du rachat de crédit au prêt professionnel. Voici les meilleures formations.
Les meilleures formations de courtier
Elles répondent à plusieurs exigences :
- Permettre d’ouvrir votre propre agence.
- Trouver rapidement du travail dans un cabinet de courtage.
- Être performant face à des consommateurs exigeants qui souhaitent faire des économies.
La profession de courtier en crédit est un métier d’avenir, et c’est un secteur qui emploie beaucoup.
L’habilitation d’IOBSP
En principe, un trimestre suffit pour être habilité Intermédiaire en Opérations de Banque et en Services de Paiement (IOBSP), qui est l’attestation de compétence pour pouvoir exercer.
Sans cette habilitation, vous ne pouvez pas exercer votre activité, car elle vise à prouver que vous avez les compétences pour protéger le consommateur.
L’obtenir n’est pas sorcier, mais il faut quand même savoir lire et écrire le français quand on vous demandera comment faire pour emprunter à deux ou de faire un crédit à 110 %.
L’inscription au registre de l’ORIAS
Une fois l’IOBSP en poche, l’inscription au registre de l’ORIAS (Organisme pour le registre unique des intermédiaires en assurance, banque et finance) suivra naturellement son cours.
Il s’agit du fichier des intermédiaires financiers.
Les prérequis :
- Vous devez avoir une assurance.
- Vous devez avoir un casier judiciaire vierge.
La formation de courtier
Pour devenir courtier en crédit, plus besoin de passer ses journées sur les bancs d’une école. Internet a révolutionné le secteur en permettant de tout apprendre directement en ligne, via des cours en e-learning.
Crédit Plus et son organisme de formation
L’organisme de formation de Crédit Plus, Créforma Plus, vous permet de vous spécialiser dans l’assurance, le crédit immobilier, le financement participatif ou les professionnels.
Pour ceux qui préfèrent avoir cours en présentiel, Crédit Plus a des locaux à Paris, Lyon et Marseille.
IFIB : Institut de Formation des Intermédiaires Financiers
L’IFIB s’est spécialisé dans les formations IOBSP habilitantes.
Les formation concernent la recherche ou le rachat de crédit pour les particuliers et pour les professionnels (travailler avec les entreprises est un peu différent).
IFCM : Institut de Formation des Courtiers et Mandataires
Etre habilité IOBSP, cela se mérite et permet de faire tout le travail préparatoire à la recherche d’un crédit.
Si vous n’avez pas de diplôme ni d’expérience professionnelle significative, vous devez suivre au moins 150 heures de formation.
La formation vous apportera les éclaircissements juridiques et financiers nécessaires pour pouvoir proposer vos services aux consommateurs.
ENFI : École Nationale du Financement de l’Immobilier
L’ENFI propose une formation qui mixe l’e-learning et la présence physique, car il est important de consacrer du temps à échanger avec d’autres élèves ayant le même objectif.
Il y a beaucoup de choses à apprendre pour devenir un expert du crédit immobilier :
- L’environnement du secteur.
- Le cadre réglementaire à respecter.
- Les caractéristiques des différents crédits qu’il est possible de trouver actuellement sur le marché de l’emprunt.
Vous pouvez aussi vous spécialiser dans les services de paiement ou dans le crédit à la consommation, ainsi que dans le regroupement des prêts.
Une fois la formation effectuée, les compétences acquises seront évaluées pour que la formation soit validée. Un vrai test grandeur nature avant de se lancer dans le grand bain.
Devenir courtier
Pourquoi tant de jeunes (et de moins jeunes) veulent exercer ce métier ?
Parce que la demande des particuliers notamment est forte compte tenu des taux bas. Le marché de l’immobilier est donc actuellement très actif.
Comme la tendance semble se confirmer, ce métier a de l’avenir.
La multiplication des agences de courtage
Le fait de passer par un courtier pour trouver son crédit maison est entré dans les mœurs. L’ouverture de plus en plus d’agences dans les villes moyennes en atteste.
On pousse leur porte comme on pousserait celle d’une banque, pour comparer les offres et voir s’il va être possible d’économiser de l’argent grâce au savoir-faire d’un courtier professionnel.
Des accords avec les banques viennent au bénéfice du client
Souvent, les agences de courtage ont passé des accords avec les banques en raison du volume d’affaires qu’elles leur rapportent.
Le consommateur peut en sortir gagnant, même s’il n’est pas toujours facile de faire confiance à un tiers pour ses affaires.
Le bouche-à-oreille fonctionne bien en la matière. Vous aurez donc sûrement quelqu’un dans votre entourage qui pourra vous conseiller un courtier. Les forums sur le net sont aussi une bonne source d’informations.
Les fonctions étendues des courtiers
Les crédits immobiliers
Il s’agit du domaine privilégié des courtiers qui en font souvent leur activité principale.
Le rachat de crédits
Mais la formation d’IOBSP leur permet également d’élargir leur domaine de compétence notamment au regroupement des dettes, appelé communément rachat de crédits, et qui est actuellement très à la mode.
Le rachat de crédits s’avère nécessaire lorsque vous n’êtes plus en mesure de rembourser les emprunts que vous avez contractés et que vous vous retrouvez dans une situation à flux tendu.
Le fait de regrouper vos prêts va vous permettre de faire diminuer vos mensualités tout en les allongeant dans le temps, pour retrouver un niveau de vie convenable et éviter le surendettement.
Mais cette pratique n’est pas faite uniquement pour les gens aux abois.
En effet, comme les taux ont chuté depuis 2 ans, vous pouvez faire de belles économies en faisant racheter le crédit immobilier que vous aviez contracté quelques années auparavant.
Il y a encore de la place pour s’installer comme courtier
Comme tout business qui se développe, il faut prendre la balle au bond avant que tout le monde ne s’y mette.
Prenons l’exemple des restaurants à hamburgers. Les premiers à s’y être essayé ont fait des millions. Maintenant, on en trouve à tous les coins de rue et c’est désormais beaucoup moins rémunérateur.
Ce n’est pas encore le cas des courtiers et il reste encore pas mal de places à prendre. La concurrence existe, mais elle n’est pas encore flagrante : il est rare que deux courtiers co-habitent dans le même quartier.
Les agences de courtage en ligne
Il y a encore des besoins qui ne sont pas satisfaits et des places à prendre, même si beaucoup choisissent d’ouvrir leur agence directement sur Internet.
Ce n’est pas toujours une bonne idée de dématérialiser les conseils, les clients étant assez craintifs quand il s’agit de parler de leurs économies. Rien ne remplace le contact humain.
Des espèces sonnantes et trébuchantes
Appelons un chat un chat. Un bon courtier va très bien gagner sa vie, même si personne n’est à l’abri de périodes de vaches maigres.
Une rémunération garantie par la banque
Déjà, un courtier est à l’abri des mauvais payeurs puisqu’il est rémunéré par les banques sur les dossiers qui vont se concrétiser. En revanche, s’il ne conclut pas le deal, il ne gagnera rien.
Avoir des recettes garanties quand on a conclu une affaire est un luxe rare ; tandis que dans d’autres métiers le risque d’impayés est plus grand.
En tant que courtier : pas d’huissiers à dépêcher, pas de lettre de relance (en principe les banques sont de bons payeurs), pas de frais de recouvrement…
Avant de vous lancer, assurez-vous que vous avez suffisamment de trésorerie
En tout cas, c’est un métier d’avenir qui a pour l’instant le vent en poupe.
Si vous vous lancez à votre compte, un petit conseil : ne le faites pas si vous n’avez pas de trésorerie car il se peut que vous ayez besoin de quelques mois pour trouver votre clientèle et construire un portefeuille de prospects.
En attendant que les affaires prennent, il faut bien vivre et régler vos charges. Pensez-y donc. Si vous êtes un peu juste, faites-vous la main comme employé avant de voler de vos propres ailes.
Et la Belgique dans tout ça ?
Le système belge fonctionne différemment du système français dans ce domaine.
En Belgique, les crédits à la consommation sont bien encadrés, de manière à éviter tout risque de dérives qui desservirait le consommateur.
La FSMA : Financial Services and Markets Authority
Pour pouvoir exercer comme intermédiaire de crédit, l’inscription en tant que courtier est donc aussi obligatoire. L’organisme compétent est la FSMA (Financial Services and Markets Authority) qui est l’Autorité des services et marchés financiers belge.
Vous être agréé pour exercer comme intermédiaire en opérations de crédits
C’est elle qui accorde ou non l’habilitation, que vous prévoyiez de faire l’intermédiaire pour un crédit hypothécaire ou pour un prêt à la consommation.
Toutes les personnes ayant un contact avec le public sur ses sujets là sont considérés comme responsables et doivent donc réussir l’examen agréé pour pouvoir exercer.
Récemment, la législation belge s’est durcie pour éviter les excès auxquels peuvent conduire un manque de connaissance ou de moralité.
Devenir courtier n’est donc pas un acte anodin. Si la formation n’est pas très longue, il faut tout de même se donner les moyens de ses ambitions. La formation est payante, à moins d’obtenir une prise en charge par Pôle Emploi par exemple dans le cadre d’un reclassement professionnel ou d’un projet d’emploi.
Un bon courtier est avant tout quelqu’un qui possède des bases solides en matière bancaire. Il doit aussi être un excellent commercial pour développer son agence.