Prêt Pour Personne Sans Emploi: 7 Solutions Pour Chômeurs

Contrairement à ce que beaucoup pensent, emprunter en étant chômeur pour un besoin d’argent urgent est possible. Voici les solutions qui s’offrent à vous.



1. Les prêts et aides financières de Pôle Emploi

Les chômeurs désirant se former, reprendre un emploi, passer le permis de conduire emprunter pour créer leur propre entreprise peuvent le faire grâce aux aides financières de Pôle Emploi. Voici la liste des aides pour les personnes au chômage, qu’il s’agisse de réaliser un projet personnel ou professionnel.


L’aide aux déplacements

Cette aide financière liée à la mobilité peut vous être octroyée si vous reprenez un emploi en CDI ou en CDD de plus de 3 mois, un stage ou une formation, situé à plus de 60 kilomètres ou à 2 heures de trajet de votre domicile.

Les frais qui peuvent être pris en charge sont les déplacements (20 centimes par kilomètre), les repas (6 € par jour) et l’hébergement (30 € par nuit). Le montant maximal de l’aide à la mobilité peut atteindre 5 000 €.



L’aide au permis de conduire

Si vous touchez le RSA ou l’ARE (aide au retour à l’emploi), vous pouvez obtenir une aide financière de Pôle Emploi pour passer le permis B. Pour cela, il faut que votre domicile soit mal desservi par les transports en communs, ce qui constitue un obstacle à votre recherche d’emploi.

L’aide va jusqu’à 1 200 €.  Elle sera versée par l’assurance chômage directement à l’auto-école qui va vous former.


NACRE

Les chômeurs désirant créer leur entreprise ou reprendre une activité existante bénéficient d’une aide financière située entre 1 000 € et 10 000 € via le nouvel accompagnement pour la création et la reprise d’entreprise (NACRE).

Le prêt NACRE est à taux zéro et sans garantie. Il est attribué aux demandeurs d’emploi en supplément d’un prêt bancaire. Il se rembourse sur une durée maximum de cinq ans.


L’aide aux demandeurs d’emploi créant ou reprenant une entreprise (ACCRE)

Les demandeurs d’emploi créant leur entreprise ou reprenant une société existante, peuvent bénéficier d’une exonération de charges sociales pendant 1 à 3 ans (à ne pas confondre avec un microcrédit Pôle Emploi).

Il s’agit d’une aide financière plafonnée à 120 % du SMIC, se traduisant par l’application d’un taux réduit de cotisations sociales.

Si vous obtenez l’aide ACCRE de Pôle Emploi, vous pourriez également bénéficier d’une aide financière équivalente à 45 % des droits qu’il vous reste à percevoir. Ce prêt est destiné aux chômeurs créant leur entreprise ou en reprenant une existante, elle vous sera versée en 2 fois.

Les chômeurs percevant des indemnités et décidant de se lancer pour créer leur entreprise, peuvent continuer de percevoir une partie de leurs allocations au début de leur nouvelle activité. La rémunération qu’ils se donnent ne doit pas dépasser 70 % du salaire sur lequel leurs allocations sont actuellement calculées.


L’aide individuelle à la formation professionnelle pour les artisans (AIF)

Les demandeurs d’emploi inscrits à Pôle Emploi depuis au moins 6 mois au cours des 12 derniers mois, peuvent bénéficier d’une aide de 186,97 €. Son objet est de financer les frais pédagogiques d’un stage de formation professionnelle.

Les chômeurs titulaires d’un contrat de sécurité privation professionnelle (CTP) y ont également droit. L’AIF s’adresse particulièrement aux stages préalables à l’inscription au Répertoire des métiers.

Notons que cette aide de Pôle Emploi est versée directement à l’organisme de formation et se cumule avec les autres dispositifs ACCRE et NACRE.



2. Le microcrédit personnel de l’ADIE

L’Association pour le droit à l’initiative économique (ADIE) propose un prêt pour les chômeurs cherchant à réaliser un projet personnel. L’ADIE est un partenaire privilégié de Pôle Emploi.


Qui peut en bénéficier ?

En tant que porteur de projet, on vous prêtera forcément une oreille attentive à partir du moment où vous êtes motivé. Autre condition importante : ne pas avoir accès au crédit bancaire.

Peu importe que vous soyez déjà en activité ou non. Votre situation personnelle n’entrera pas en ligne de compte, contrairement aux exigences d’une banque classique, pour qui ce point là est primordial.

À la limite, c’est même le contraire : les allocataires des minima sociaux et les personnes en recherche d’emploi sont “favorisés” .


Le financement

Allons directement à l’essentiel. Sachez que mises bout à bout, toutes les aides de l’ADIE peuvent atteindre les 20 000 €. La somme est conséquente. Pour en arriver là et obtenir le maximum il faudra combiner :

  • Un microcrédit.
  • Un prêt d’honneur de 10 000 €.
  • Une aide de l’État ou de la Région.
  • Le prêt à la création d’entreprise (NACRE).

Qu’est-il possible de financer avec ?

Il va d’abord s’agir pour vous d’obtenir les moyens de lancer votre entreprise et, par la même occasion, de créer votre propre emploi. Car comme le dit l’adage, on n’est jamais mieux servi que par soi-même.

La formule de l’ADIE répond à une demande de microcrédit dédiés aux chômeurs. L’usage que vous en faîtes ne doit pas forcément être de nature professionnelle. Le dispositif peut consister en une aide pour personnes sans revenus stables en quelque sorte. Ce prêt vous permettra :

  • De payer un déménagement ou une formation professionnelle.
  • De régler les frais relatifs à un véhicule. Voiture ou deux roues, si vous avez besoin d’acheter, de réparer ou même de louer un véhicule pour vous déplacer, le microcrédit personnel de l’ADIE peut vous y aider.
  • De conserver un emploi salarié ou d’en trouver un.

Les dispositions particulières en fonction de votre situation

Si vous êtes jeune, salarié, étranger ou interdit bancaire, lisez ce qui suit. Les jeunes sans emploi bénéficient d’une oreille particulièrement attentive. Ainsi, ils peuvent bénéficier d’un programme spécial d’accompagnement qui leur est réservé. Son nom : “je deviens entrepreneur”.

Vous aurez la chance de suivre des formations gratuites pour pouvoir transformer votre projet rêvé en une réalité bien tangible.

En bonus : si vous aviez prévu de vous installer comme artisan, cette formation étant certifiante, vous n’aurez pas à passer le stage de Préparation à l’Installation (SPI) de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat, qui est en principe obligatoire.

Pour les interdits bancaires et les surendettés

En principe, toutes les portes du crédit vous sont fermées. Sauf à l’ADIE. L’interdiction bancaire ne vous empêche pas d’y faire un crédit.

Pour le surendettement, c’est un peu plus compliqué, mais le conseiller que vous allez rencontrer pourrait vous proposer des solutions vous permettant quand même d’emprunter, à court ou à moyen terme.

Pour les salariés

Il n’y a pas que les chômeurs qui ont le droit au coup de pouce de l’ADIE. Même si vous êtes en poste, vous avez parfaitement le droit de demander un microcrédit à partir du moment où vous souhaitez monter votre propre activité professionnelle.

Si vous avez besoin d’un crédit pour garder votre emploi, sachez que vous pouvez aussi bénéficier du microcrédit mobilité. C’est un petit prêt qui va jusqu’à 5 000 € et que vous pouvez rembourser sur 36 mois. Le taux fixe est de 7,58 %.

Pour les étrangers

Si vous êtes en situation régulière sur le territoire, rien ne vous empêche de faire un microcrédit. Il faut juste que votre carte de séjour soit valable jusqu’à la fin du remboursement du prêt.

Par contre si votre société est basée à l’étranger, vous ne pourrez pas bénéficier de ce dispositif d’entraide. Seules les entreprises basées en France sont concernées.


Combien ça coûte ?

Je vous dis tout sur le taux d’intérêt, les frais de dossier, le remboursement et la caution.

Le TEG (Taux effectif global) varie selon la nature du financement. Il sera par exemple moins élevé lorsqu’il s’agit de financer une voiture.

Ce qui est intéressant, c’est que les mensualités d’un microcrédit sont faibles, ce qui permet de tenir le micro emprunteur loin du surendettement. Pour un emprunt entre 100 € et 10 000 € le taux fixe est de 7,58 %.

Je vois d’ici les sceptiques me dire qu’une association n’a pas à facturer des intérêts car elle n’est pas une banque. Alors laissez-moi vous expliquer comment les choses se passent.

Pour vous prêter cet argent, l’ADIE va elle-même emprunter auprès de banques. Il est donc normal qu’elle se couvre, surtout que si vous faites appel à elle, c’est que vous êtes une personne à risque.

Les frais de dossier

Ils viennent s’ajouter au taux d’intérêt de 7,58 %. Ils font partie de ce que l’ADIE appelle la contribution de solidarité. Son coût : 5 % du montant emprunté. Pour l’association, c’est grâce à cette contribution qu’elle a la possibilité de prêter à d’autres personnes, elles aussi dans le besoin.

Le remboursement

Il fallait bien que je vous en parle à un moment ou à un autre. Même si vous n’avez pas de gros moyens (et c’est sûrement le cas) l’étalement fera que vous devriez vous en sortir, puisqu’il peut aller jusqu’à 4 ans.

A contrario, si les affaires marchent bien, vous pouvez rembourser de façon anticipée. Ainsi, vous économiserez sur les intérêts puisque vous n’aurez que ceux du mois en cours à payer.

Une fois le crédit remboursé, rien ne vous empêche de faire une nouvelle demande (ce qui n’est pas possible si vous avez encore un crédit en cours).

La caution

L’obtention du microcrédit ne pourra se faire sans caution. En effet, l’ADIE considère qu’elle ne doit pas être la seule à croire dans votre projet.

Quelqu’un qui est proche de vous doit aussi vous soutenir, et s’engager à se porter caution sur 50 % de la somme que vous demandez. Cela ne signifie pas que le proche doive payer. Mais on viendra lui demander des comptes si vous n’arrivez pas à rembourser.

Mon avis reste que si le travail en amont a été bien fait et que le dossier a été bien monté, il n’y a pas de raison pour que vous n’arriviez pas à rembourser vous-même dans les délais.

Toutefois, il est toujours possible qu’à un moment donné, vous rencontriez des difficultés. L’ADIE, qui n’a pas l’habitude de laissez tomber les personnes qu’elle aide, fera alors tout son possible pour trouver avec vous des solutions à ces difficultés passagères.


Comment entrer en relation avec l’ADIE ?

Dans un premier temps, je vous recommande de ne pas vous déplacer. Le temps, c’est de l’argent. Vous pouvez vous rendre sur le site Internet de l’association, ou d’appeler le numéro non surtaxé qui est mis à votre disposition : 09.69. 32.81.10.

Le déroulement de la procédure

Personne ne vous dira oui ou non d’emblée. Si vous appelez par ce que vous avez un projet, celui-ci sera étudié par un conseiller dont c’est le métier. Les conseillers de l’ADIE voient passer des projets toute la journée. Ils ont donc l’expérience nécessaire pour juger de la faisabilité de votre projet.

Si votre conseiller pense que vous avez des chances de décrocher un microcrédit, alors il vous donnera un rendez-vous. C’est là que vous ferez ensemble le point sur votre besoin de financement.

Dans le cas où le dossier n’est pas assez solide

Il se peut que le conseiller de l’ADIE considère que vous n’êtes pas encore prêt à décrocher les aides tant désirées. Cela ne veut pas dire que vous ne les aurez jamais.

Mais en attendant, il vous proposera des solutions alternatives, comme intégrer un atelier collectif pour avancer dans votre projet. Ce temps passé à le finaliser vous permettra de présenter un meilleur dossier dans un futur proche.


La décision finale

Je sais déjà que vous allez l’attendre avec une certaine fébrilité. D’abord, sachez que même si elle arrivera rapidement, le virement ne se fera pas dans la minute.

Comme je vous l’ai déjà dit, vous commencerez par avoir votre entretien. Si vous en arrivez là, vous avez déjà fait la moitié du chemin.

L’autre moitié du chemin dépendra de la décision du comité du crédit, qui va analyser ce que lui a transmis le conseiller. Vous me suivez ?

Pour votre information, sachez que ce comité regroupe des gens qui sont en activité à l’ADIE et des bénévoles. L’humain reste donc au coeur du processus.


Mes conseils pour avoir une décision favorable

L’ADIE a des critères. Rien d’anormal à cela. Les enveloppes budgétaires ne sont pas extensibles, et il faut bien dire oui à certains et dire non à d’autres.

Si vous voulez faire partie de ceux qui ressortent de l’entretien avec le sourire, vous devrez bien préparer votre rendez-vous.

Voici les points que vous devez travailler à tout prix :

  • Montrez que vous êtes motivé.
  • Persuadez votre interlocuteur que vous avez les compétences nécessaires pour que votre projet réussisse.
  • Votre expérience est votre atout principale. Dressez la liste des postes que vous avez occupés, des tâches que vous avez déjà effectuées et qui pourraient servir votre retour à l’emploi.
  • Donnez des chiffres sur votre projet. Il faut être factuel. Exemples : combien de clients pouvez-vous viser, quel est le chiffre d’affaires que vous espérez dans 1, 2 et 3 ans. Comment allez-vous faire pour y arriver.
  • Enfin, vous devez rassurer votre interlocuteur. Il va chercher à savoir si vous pourrez rembourser l’argent prêté sans que cela vous mette dans le rouge.

L’ADIE, ce n’est pas que de l’argent !

Si malgré tout, vous n’arrivez pas à convaincre de l’intérêt et/ou du sérieux de votre projet, sachez que vous pouvez en tant que créateur bénéficier aussi d’un accompagnement poussé à la création.

Vous y avez droit avec ou sans financement, et vous n’aurez pas à payer pour cela !

Il y a à l’ADIE tout un tas de personnes compétentes qui vont vous apporter leur expérience professionnelle. Vous en tirerez forcément quelque chose que ce soit pour :

  • Votre développement commercial.
  • Votre maîtrise des coûts.
  • Votre plan de financement.
  • Votre comptabilité.
  • Vos démarches administratives.
  • Votre réseau.

Est-ce un gage de réussite pour votre projet ?

Être aidé par l’ADIE ne veut pas dire forcément que votre entreprise va réussir ou que vous allez retrouver du travail immédiatement.

Toutefois dites-vous bien ceci : ce n’est pas parce que les banques vous ont dit non que vous avez plus de chances de vous planter. Si l’ADIE vous a dit oui, c’est que vous êtes sérieux. À partir de là, vos chances sont les mêmes que les autres.


3. Le prêt d’honneur CAF

Voici les prêts d’honneurs les plus usités :

Pour l’achat d’une voiture

Les prêts d’honneur de la CAF incluent l’achat ou l’entretien d’une voiture, à condition que celle-ci serve à votre intégration professionnelle. Vous acheter une voiture avec un microcrédit personnel, tout en étant demandeur d’emploi, est donc simple et pas cher.


Pour les demandeurs d’emploi

Les prêts personnels pour les demandeurs d’emploi existent également, ils sont distribués à travers des microcrédits dont l’objet est de faciliter l’intégration économique et sociale.

Lire l’article complet sur : le prêt d’honneur CAF

4. Le prêt mobilier et électroménager de la CAF

Que ce soit pour s’équiper en électroménager (essentiel pour la qualité de vie) ou en mobilier (indispensable au confort de base) la caisse d’allocations familiales (CAF) octroie des prêts jusqu’à 80 % du montant à dépenser.

Il ne s’agit pas d’un microcrédit à 100 %, car vous devez être en mesure de payer 20 % de votre achat par vous-même, directement sur le lieu de vente. Les 80 % de soldes seront payés au marchand par la caisse d’allocations familiales.

Pour se rembourser, la CAF prélèvera une petite somme sur les prestations qu’elle vous verse tous les mois.


Que pouvez-vous acheter avec cet argent ?

L’électroménager que vous cherchez à acquérir doit être indispensable : cuisinière, réfrigérateur, machine à laver, aspirateur.

Le mobilier que vous pouvez acheter avec ce prêt de la CAF  peut concerner une table ainsi que les chaises qui vont avec, ou un lit avec matelas (exemples).


C’est un crédit gratuit

La Caisse d’allocations familiales propose un prêt à taux zéro pour les personnes en difficultés financières. Si vos ressources sont insuffisantes pour vous équiper en bien électroménagers indispensables ou en mobilier, destiné à vous offrir un confort décent, la CAF pourra vous prêter aux alentours de 800 €.


Le remboursement

Vous ne pouvez pas faire votre demande par vous-même. Vous devez vous adresser à un travailleur social, par exemple en vous rendant à la mairie de votre lieu de résidence.

Les travailleurs sociaux ont l’habitude d’aider les personnes sans revenus à obtenir des aides financières. Si faire un emprunt quand on est au chômage vous paraît impossible, ils pourront vous prouver le contraire (enfin je vous le souhaite).


5. Le prêt voiture de la CAF

Si vous êtes demandeur d’emploi ou au RSA et que vous avez besoin d’une aide financière pour une voiture, vous pouvez vous adresser à la Caisse d’allocations familiales (CAF).

Vous pourrez y obtenir un prêt allant parfois, selon la CAF, jusqu’à 3 500 €. Cette somme vous sera allouée sous la forme d’un prêt à taux zéro, remboursable en prélevant sur les prestations que vous percevez de la CAF.

Le montant vous servira à acheter une voiture d’occasion, réparer votre véhicule, ou payer l’assurance.


La condition à respecter

Une condition toutefois : vous devrez prouver que cette voiture est essentielle pour permettre votre insertion professionnelle. Par exemple, elle devra être indispensable pour vous rendre sur un nouveau lieu de travail ou de formation professionnelle.


6. Le prêt travaux de la caisse d’allocations familiales

Des peintures à refaire, un réseau électrique défaillant ou de la plomberie qui tousse ? Pas facile d’obtenir un prêt pour une personne sans emploi, surtout pour effectuer les travaux.

La caisse d’allocations familiales se substitue à un organisme de microcrédit en vous octroyant un taux proche de zéro, pour un maximum de 1 067,14 €.


Les modalités

Vous devrez tout de même payer de votre poche 20 % du coût des travaux, mais vous ne commencerez à rembourser qu’à partir du quatrième mois suivant l’obtention du prêt.

La caisse d’allocations familiales vous versera 50 % de la somme nécessaire avant les travaux, et 50 % une fois qu’ils ont été effectués.

Si la somme n’est pas biens élevée, cette formule représente une solution de prêt pour les chômeurs ayant besoin d’améliorer leur cadre de vie, mais se voyant refuser toute forme de financement à l’intérieur du circuit bancaire classique.


7. Le microcrédit personnel

Le micro crédit personnel sert à favoriser l’accès à l’emprunt pour les demandeurs d’emploi et autres personnes inscrites au RSA.

Plus généralement, il facilite la réalisation d’un projet personnel visant à aider l’emprunteur à s’insérer, socialement et économiquement.

Certaines personnes sont exclues des circuits du crédit classique, bien qu’elles disposent d’une capacité de remboursement. Faire un emprunt quand on est au chômage n’est pas possible si l’on s’adresse à une banque ou une société de crédit. L’objectif des microcrédit et de leur permettre d’obtenir un financement.


À quoi sert-il ?

Le microcrédit personnel n’est pas destiné à financer la création d’une entreprise, ni à rembourser des dettes de quelque nature que ce soit.

Il s’adresse plutôt aux projets destinés à améliorer la situation personnelle du demandeur. Il peut s’agir de financer l’accès à un logement, une formation, ou de lui permettre d’être plus mobile afin de faciliter son insertion professionnelle.


Combien peut-on emprunter avec un crédit personnel ?

Le montant maximum du prêt sera de 3 000 €, et peut être plus élevé en cas d’accident de la vie.

Les mensualités sont adaptées aux revenus du demandeur, sans dépasser 36 mois. Le taux d’intérêt est fixe, ce qui permet aux ménages de suivre un budget régulier.

Attention : une fois que le microcrédit est remboursé, il n’est pas renouvelable. Il s’agit tout simplement d’un prêt personnel, répondant aux exigences du Code de la Consommation.

Pour aller plus loin, à lire aussi : les prêts pour FICP