Financement École d’Infirmière IFSI: 5 Aides & Prêts

De 500 à 35 000 €› Simulation gratuite
De 500 à 75 000 €› Simulation gratuite
De 1 000 à 50 000 €› Simulation gratuite

Dans ce guide: 1 001 aides financières, bourses et prêts étudiants pour le financement des formations et études d’infirmiers, infirmières et aide-soignantes.

Prêt personnel pour le financement de l’école d’infirmière

C’est une des possibilités pour financer ses études. Voici 2 organismes sérieux qui proposent des prêts personnels.

Cofidis

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Cofidis a mis en place un prêt personnel pour financer ses études supérieures jusqu’à 35 000 €, avec une durée de remboursement qui peut s’étaler jusqu’à 7 ans. Les autres avantages :

  • L’étudiant peut choisir la date de démarrage du remboursement.
  • Possibilité de reporter 3 mensualités par an.
  • Crédit rapide avec une première réponse immédiate.

Cetelem

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Cetelem fait aussi des prêts personnels qui permettent de réaliser tous les projets. Le crédit est simple à souscrire, puisque comme le précédent, la démarche est 100 % en ligne, pour un prêt pouvant aller jusqu’à 75 000 €. Les autres avantages :

  • La réponse de principe, de la part de Cetelem, est immédiate.
  • C’est vous qui choisissez la durée de remboursement, selon vos possibilités.
  • Aucuns frais de dossier.

Qu’il s’agisse d’une formation gratuite, payante ou rémunérée, se lancer dans des études d’infirmières ou dans toute autre profession paramédicale ou médicale est un projet au long cours.

Se posera très vite la question du financement, pour payer votre école et les factures du quotidien : bourse d’études, crédit ou prêt.

Combien coûte l’IFSI ?

Si le coût d’un Institut de Formation en Soins Infirmiers (IFSI) est pour la plupart des étudiants pris en charge par le Conseil régional, il faut quand même que vous ayez de quoi vivre !

Cela suppose donc d’avoir les moyens de suivre ces études ou de trouver des solutions.

N’oubliez pas les frais annexes dans le calcul de votre budget de formation. Car outre le coût de la formation, il faudra vous loger (les places en internat dans les instituts de soins infirmiers sont rares), vous déplacer, vous nourrir (quand même), acheter des livres, du matériel… Comptez 3 000 € à avancer pour une rentrée, et ce n’est qu’un début !


Trouver les aides financières nécessaires

Congé individuel de formation, Pôle Emploi ou Région, apprentissage ou prêt étudiant : il y a de quoi faire.

Si vous êtes déjà en activité : le congé individuel de formation

Les agents de la fonction publique hospitalière peuvent conserver leur salaire pendant leur reconversion.

Pour ceux qui travaillent dans le privé, le Congé individuel de formation (CIF) peut prendre le relais, à condition d’avoir cotisé assez longtemps.

Avantage : pas besoin de demander l’autorisation à votre patron. Pour les chômeurs, Pôle Emploi peut aussi le financer. Allez voir votre conseiller Pôle Emploi pour plus de détails.


Financement par Pôle Emploi

Durant votre formation en IFSI vous pouvez y avoir droit, sans que cela soit dégressif. Rappelons que Pôle Emploi doit faire tout son possible pour vous permettre de retrouver du travail.

Si vous avez besoin de vous inscrire au chômage :

  • Faites le 39 49 pour demander le dossier.
  • Une fois complété, vous aurez un rendez-vous.

Attention : pas d’inscription possible si vous êtes encore en poste au moment de la demande.

Allez-vous être indemnisé ?

La règle :

  • Si vous avez moins de 50 ans : avoir travaillé au minimum 122 jours ou 610 heures durant les 28 derniers mois.
  • Pour les plus de 50 ans : avoir travaillé au minimum 122 jours ou 610 heures durant les 36 derniers mois.

Pendant combien de temps ?

  • Si vous avez moins de 50 ans : 730 jours.
  • Pour les plus de 50 ans : 1095 jours.

La règle vaut, que vous veniez du public ou du privé.

Les différentes allocations auxquelles vous pouvez postuler (autres que l’ARE)

  • L’allocation d’aide au Retour à l’Emploi Formation (AREF).
  • La rémunération de Fin de Formation (RFF) : elle prend la suite de l’AREF. Elle peut vous être versée sur 3 ans, une fois vos droits épuisés. Son montant : 652 €. Attention aux vacances : au-delà de 2 semaines, elles ne sont plus payées.
  • La rémunération Formation Pôle Emploi (RFPE) : à demander si vous n’êtes pas indemnisé ou si vous touchez l’ASS (Allocation de Solidarité Spécifique). Montant de base imposable : 652 €.
  • La Rémunération Publique de Stage (RPS) : même principe.

Comment demander la prise en charge par Pôle Emploi ?

N’attendez pas pour le faire. Faites le dès que vous êtes pris dans un IFSI. On vous demandera de pouvoir attester de votre inscription. L’IFSI devra indiquer sur le dossier à quelle date vous allez démarrer.

Vous devrez vous actualiser chaque mois, comme les autres. Répondez toujours que vous êtes demandeur d’emploi quand la machine vous pose la question. Cela évitera une coupure inutile de vos droits !



Bourses du Conseil Régional

Tout va dépendre de votre région, les règles varient de l’une à l’autre. Si vous étudiez les soins infirmiers, vous devez faire votre demande de bourse auprès du CROUS. Même les redoublants y ont encore droit (1 fois).

Les bourses pour un financement en IFSI sont accordées sous conditions de ressources, à partir du dernier avis d’imposition (le vôtre ou celui de vos parents si vous ne payez pas encore vos propres impôts).

Où trouver le dossier ?

Allez chercher votre dossier au Conseil Régional dont vous dépendez. Au pire, renseignez-vous auprès de l’IFSI.

Sur le site de votre Conseil Régional, en principe, vous pourrez faire une simulation pour savoir si vous êtes boursier ou non ainsi que l’échelon (de 0 à 7).

Montant de la bourse selon votre échelon 

Pour l’obtenir, on vous demandera :

  • D’être inscrit dans une formation de soins infirmiers.
  • D’entrer dans les bonnes cases du revenu.
  • D’être français ou en situation régulière.

Si vous l’obtenez, n’oubliez pas d’aller passer vos examens. Dans le cas contraire, elle sera suspendue…

La région peut également prendre en charge les frais d’inscription et sécurité sociale étudiante. Toutes ne le font pas. Demandez à votre ISFI.

L’aide d’urgence de la région

Pour les étudiants dans la galère, le FNAU (Fond National d’Aide d’urgence aux étudiants en difficulté qui a remplacé l’ex-FSU ou Fonds de solidarité universitaire) dispose de quelques subsides pour parer à l’urgence.

Il faut en faire la demande auprès de son CROUS. Le mieux est encore d’être assisté dans ses démarches par une assistante sociale.

Financement par l’hôpital – Contrat de pré-recrutement

C’est une autre façon de financer vos études. Autant vous dire que ce sont des contrats qui sont très recherchés puisque vous avez un emploi assuré dès la fin de votre formation et que vous toucherez une allocation d’études versée par votre futur employeur de 400 € par mois.

Important : le contrat de pré-recrutement ne concerne que les étudiants en années 2 et 3. Pour la première année, ce n’est possible que si vous êtes demandeur d’emploi.

L’apprentissage

C’est la meilleure solution pour les jeunes qui ont moins de 26 ans, puisque la formation sera rémunérée. Pas à la hauteur d’un salaire « normal », mais suffisamment pour faire face aux dépenses incompressibles.

Les frais divers à prévoir

Cela suppose tout de même que vos ayez réussi à vous loger pour pas cher (n’hésitez pas à solliciter l’Aide personnalisée au logement, l’APL, pour vous aider à payer votre loyer).  

À cela s’ajoute la prise en charge du coût des transports en commun, ou des frais de déplacement si le seul moyen possible est de vous rendre à votre école ou à votre stage en voiture. 

La CAF est une mine d’aides à ne jamais négliger, ainsi que les CCAS (Centre communal d’action sociale) et les associations si vous rencontrez des difficultés à faire bouillir la marmite.

Combien toucherez-vous en tant qu’apprenti ?

La rémunération est progressive selon son âge et l’avancée dans la préparation de son diplôme, de 25 à 78 % du SMIC. Le principe : moitié école, dans un CFA (centre de formation des apprentis), moitié sur le terrain.

Les prêts étudiants

Même en obtenant une bourse, il faudra peut-être y passer, le coût de la vie oblige. Le plus souvent, les banques proposent des taux adaptés, avec des prêts qui commencent à 1 000 € et qui peuvent monter à 10, 20 ou 30 000 €.

Vous pouvez négocier avec votre banquier un délai de 2 ans ou plus avant de commencer à rembourser, ce qui vous laisse le temps de trouver du travail.

La banque se prête caution auprès de votre propriétaire

Certaines banques proposent aussi de se porter caution auprès de votre propriétaire. Pratique quand on n’a pas de bulletins de salaires mirobolants à donner à un logeur suspicieux.

Vous pouvez par exemple vous renseigner auprès de la Banque de la Fonction Publique, la BFM, qui a créé un partenariat avec la Société Générale.

Devenir aide-soignante

Les études gratuites se font dans les IFAS (Instituts de Formation des Aides-Soignants) de l’Éducation Nationale.

Pour les autres, c’est la Région qui paye, même si la formation d’Aide-Soignant (AS) n’est pas toujours entièrement prise en charge.

N’attendez pas d’avoir commencé l’école pour trouver des financements, sauf pour la bourse. C’est auprès du Conseil régional que vous allez savoir si vous y avez droit.

Faire des études d’AS quand on est sans emploi

Le chômage a ses bons côtés, à commencer par la possibilité de pouvoir changer de vie.

Être inscrit à Pôle Emploi permet ainsi de toucher l’ARE. L’Aide de retour à l’emploi va ainsi servir à vous former à un nouveau métier dans de bonnes conditions. Encore faut-il que vous ayez travaillé suffisamment pour y avoir droit.

Attention : il faut obtenir l’accord de Pôle Emploi avant de commencer une formation.

Ceux qui touchent le RSA peuvent aussi prétendre à des dispositifs favorisant l’insertion.

Bon plan pour les plus jeunes : passez à la Mission Locale, il y a des solutions pour vous si vous avez moins de 25 ans.

Devenir chirurgien-dentiste

En plus de certaines mesures citées plus haut, il faut savoir que les régions et les départements rivalisent pour attirer les professionnels de santé dans leur secteur, qu’il s’agisse d’une aide à l’installation, de la prise en charge d’une partie des études dans une école dentaire et dans une faculté d’Odontologie ou d’une fiscalité attractive.

Il est ainsi possible de trouver :

  • Des financements dans l’Allier.
  • Une exonération d’Impôt sur les Sociétés dans l’Ariège pour ceux qui s’installent.
  • Des petits loyers dans l’Aube.
  • Des facilités dans l’Aveyron.
  • Des prêts d’honneur et un accompagnement renforcé en Eure-et-Loir.
  • Des moyens financiers dans l’Indre.
  • Un soutien actif dans le Jura.
  • Des avantages fiscaux en Lozère.
  • Des bourses de stage dans la Manche.
  • Une exonération sur le bénéfice des entreprises en Mayenne ainsi que le versement d’une indemnité forfaitaire…

En bref, plus la zone d’installation manque cruellement de praticiens, et plus l’ouverture de votre cabinet sera facilitée.

Le coût des études de kiné : un exemple de ce qu’il faut débourser

Il y a des formations qui coûtent très cher, celle de kinésithérapeute en tête. Sans parler des dépenses liées à la vie courante, les frais de scolarité oscillent entre 4 000 € et 7 000 € par an selon la région.

S’il fait partie des métiers médicaux et paramédicaux les mieux payés et qui recrutent, le kinésithérapeute en herbe doit quand même avoir les moyens de ses ambitions.

La question du financement est primordiale, juste derrière celle de la motivation. Devenir sage-femme, aide-soignante, dentiste, kiné ou infirmière à domicile a un coût. Et le prix à payer pour réaliser son rêve est parfois élevé, même si la rémunération est au bout. Heureusement les aides sont là, elles existent, qu’elles soient d’urgence, sur critères sociaux, ou relatives au logement ou à l’installation.